Francofolies 2014 : Souvenirs en scène
Le
chaleur fervente de
Camille, Simon Dalmais, famille et musiciens amis . Ils rendaient un
hommage vibrant aux chansons de leur papa. On avait le sentiment de
faire partie de la famille. Beau à en pleurer.
|
|
L'
énergie de Christine and the Queens. Son corps et sa voix
nous transmettaient leur chaleur humaine, nous donnaient envie de
danser et de chanter avec elle. Son espièglerie sourd parfois dans un
spectacle d'une précision redoutablement efficace. Le music-hall de ce
millénaire a trouvé sa meneuse de revue. |
|
La
jeunesse des Innocents à nouveau en harmonies, remettent du coeur et
des choeurs à leurs chansons fraiches à jamais. Leurs couleurs
manquaient terriblement à la chanson grisâtre des années 2000.
(Interview ici) . |
|
Le
charme économe, gentillement pervers et drôlement mélancolique d'Albin
de la Simone. Ses histoires à trous laissent la place à nos propres
fantasmes. Un concert presque acoustique qui ouvre à une profondeur
infinie. (interview ici) |
|
La
découverte de Hildebrandt et Lior Shoov. Deux artistes issus du
chantier des Francos auxquels de beaux jours sont promis. Deux corps
atypiques pour des chansons aux antipodes. Lior
Shoov fait cirquer sa chanson, tintinnabuler d'un pied,
siffler du flexible et vibrer des joues aux épaules. Une chanson dont
la langue sans frontière est émotion anarchique et jaillissante. |
|
Hildebrandt
danse saccadé
une chanson rock et noire faite de mots riches et empêchés, percutants
et électrisés. (interview prochainement) |
|
La
popularité
bizarre de Stromae. Il est le nouveau Johnny. Capable de réunir tous
les âges, toutes les origines sociales sur l'Esplanade Saint jean
d'Acre. Ses chansons font danser toutes nos crises. Et malgré l'ampleur
du succès et des espaces où il joue, il reste atypique et de bon goût.
Chapeau ! Qu'il continue de protéger cet univers formidable. |